Durango à Silverton (1)
J’ai parcouru la célèbre ligne à voie de 3 pieds un dimanche d’affluence : deux trains bondés de 10 voitures chacun, tractés par les non moins célèbres 2-8-2 Baldwin. Le premier train est parti à 8H30, N°482 en tête :
Trois quarts d’heure plus tard, je partais, installé dans une voiture «open air», au milieu du deuxième train :
Le début du trajet suit le fond de la vallée, pratiquement plat, et à 18 km du départ, la rampe continue s’amorce et, subitement, sans freiner, le train s’arrête…
Plus rapidement qu’à la SNCF, un « conducteur » vient annoncer qu’il va falloir patienter car il y a un problème avec la machine ! Tout le monde patiente en plaisantant et finalement, de plus en plus de monde descend pour se dégourdir les jambes ; un attroupement autour de la locomotive attire mon attention et, oh surprise, la tête de tige du piston reliant celui-ci à la tête de bielle motrice est cassée !
Renseignements pris, une machine de secours va être envoyée et il va falloir patienter ! Une voiture atelier fait son apparition et se gare dans le champ d’à côté :
les mécanos dévissent le couvercle du cylindre :
A 11H30, le train recule de quelques centaines de mètres pour s’arrêter dans une station – providentielle – munie d’une voie d’évitement sur laquelle attend la machine de secours, la N°481 :
Quelques manœuvres plus tard, la 480 et la 481 ont permuté :
Le nouveau départ à 12H, soit avec 2H15 de retard sur l’horaire, rendit tout le monde joyeux et le concessionnaire du wagon-bar fut sans doute très heureux d’être dévalisé !
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